J'arrive au party je suis scrap
J'ai encore mal calculé
Derrière la boucane, des femmes se pavanent
Un sofa bien confo
Ça porte fruit
J'adoucis son tempo
Puis, je l'accélère
Et je retrouve la savane de plein gré
En trame, un cri de mélodrame m'arrête : un frisson m'envahit
Un flash de la face de Sir-Constance s'imprègne dans mon esprit
Et puis ensuite, la pièce du fond suscite ma réflexion
Elle m'interpelle et m'amène à elle
Je m'engage donc dans un long couloir où de sombres songes sont appuyés d'effets visuels
Dans lesquels Sir-Constance ruisselle sous le poids de la stupeur
J'accélère, jusqu'à ce que je me retrouve devant les trois têtes d'un monstre à crinière de serpent...
Et maintenant

Tasses-toi que j'ouvre la première porte
Question que je voie quelle peur le passé m'apporte
Tasses-toi que j'ouvre la première porte
Question que je voie quelle peur le passé m'apporte

Le passé me rentre dedans
Irritant comme ce qui incite un grincement /de dents
Une ombre de femme passe par où j'ai entendu crier trop souvent
Je suis dans un dôme
Le rond est pourtant si banal
Je suis un drone
Bien qu'autonome il n'y a pas de pilote à bord
C'est alors que sa beauté reprend forme
Elle m'écoute cette fois
Si bien que je revois l'espoir
Je la vis, je la veux, j'hais mes vœux qui me voulaient veuf et malheureux
Bref, lorsque je revis cette époque, le visage de Sir-Constance refait surface
Et me remet en place
Les souvenirs du bonheur que l'on a quitté ne seront jamais aussi beaux que le sale présent
Dans quelques années
Je claque la porte et je reprends ma place
Si c'était à refaire, je lui en mettrais plein la face

Chorus
Le passé ne me tracasse pas trop
Non pas parce que j'ai trop d’ego
Mais plutôt puisque je préfère viser plus haut
Le passé ne me tracasse pas trop
Non pas parce que j'ai trop d'ego
Mais plutôt puisque je préfère viser plus haut

Tasses-toi que j'ouvre la deuxième porte
Question que je vois quelle peur le présent m'apporte
Tasses-toi que j'ouvre la deuxième porte
Question que je vois quelle peur le présent m'apporte

Une valise
De la poussière qui s'accumule
Le droit chemin
Je m'enlise dans la pendule
Alors que je pourrais mettre fin à la bulle qui omnibule mon œil et mon être
Je suis sur la corde raide
Funambule
Je circule tel un aveugle dans un écueil
Je ne verrai jamais de l'autre côté de la berge
Un éclair frappe ma proue : il allume mon cierge
Des ombres habitent les recoins du navire, elles m'apeurent
Enfin, j'ai l'impression de vivre en couleurs
Les problèmes s'amènent par vagues
Je flotte sur leur démence
Ils s'attaquent à mon estime, me testent
Si tu veux connaître l'eau libre : progresses
Dream Tim dans ma tête me dit de ne pas faire de surplace
Le premier geste est le pire : je plonge
Alors, je nage en eau trouble et au fond se trouve une poignée sur laquelle je tire :
Me revoilà devant le Cerbère à lui dire

Le présent ne me tracasse pas trop
Non pas parce que j'ai trop d'ego
Mais plutôt puisque je préfère viser plus haut
Le présent ne me tracasse pas trop
Non pas parce que j'ai trop d'ego
Mais plutôt puisque je préfère viser plus haut

Tasses-toi que j'ouvre la troisième porte
Question que je vois quelle peur le futur m'apporte
Tasses-toi que j'ouvre la troisième porte
Question que je vois quelle peur le futur m'apporte

J'envoie paître le monstre à nouveau
J'atteins le dernier niveau
J'entends le plancher qui craque
Comme mes vieux os
Je pense que je suis dans un institut
J'appelle Sir Constance à tue-tête
Le silence me tue
Je me claque un sprint de chaise roulante dans le couloir
Manque de skills, je spin et je me pète la tête sans le vouloir
Je me fais une bonne poque
Par une fente de porte
J'aperçois sa mine morte
Il fixe amèrement le vide : la vie d'ange
Désormais placide à la place que la vie le démange quand il me voit
Fuck you! On ne se rendra pas là
Je le place sur mon bolide de course de force
Il chigne pis je m'en calice
Les vigils nous bloquent la porte de sortie
Sir-Constance sort un gun et tire, ensuite il rit
Enfin le revoilà et puis nous voilà de retour au party
Le Cerbère me regarde en riant
Une claque
Je lui dis de partir
Le futur fait peur... Presqu'autant que le présent m'inspire

Le futur me tracasse trop
Non pas parce que j'ai trop d'ego
Mais plutôt puisque je préfère viser plus haut
Le futur me tracasse trop
Non pas parce que j'ai trop d'ego
Mais plutôt puisque je préfère viser plus haut